Avant 2003, l’Ecole Nationale des Greffes n’avait, vue de l’extérieur, rien d’emblématique. A l’intérieur en revanche, une vaste verrière conférait au bâtiment son envergure.

Chargé de doubler la surface du bâtiment, Michel Rémon préfère créer, le long de la rue, une façade liant l’ancien bâtiment à la nouvelle construction plutôt que de simplement dédoubler les mètres carrés. À l’intérieur du site, un nouveau patio prolonge l’espace sous verrière. Au moment de la livraison de l’extension, avant que ne soient mis en œuvre les espaces de ‘connivence’, telle la passerelle traversant le patio, advint la réforme de la carte judiciaire. Aujourd’hui, un pignon hachuré indique que le projet est inachevé.

Pour autant, l’intention reste, celle de respecter l’intégrité architecturale du bâtiment existant tout en le réanimant grâce à son extension.